Cannabis Médical : Casser la loi pour sauver des vies

Dans la plupart des pays, l'utilisation du chanvre est interdite même dans un but médical. L'automédication au cannabis a poussé un grand nombre de citoyens généralement respectueux des lois à entrer en conflit avec le système légal.

Savages : Lutte entre hippies et cartels

Dans Savages, le cinéaste américain Oliver Stone met en scène le combat implacable mais encore «hypothétique» entre des néo-hippies californiens et un cartel de la drogue mexicain cherchant à s’implanter de l’autre côté de la frontière.

INTERVIEW DE JORGE CERVANTES, LE GOUROU MONDIAL DU CANNABIS

Soft Secrets interview Jorge Cervantes, un des grands experts mondiaux du cannabis et collaborateur de Soft Secrets.

Cannabis : les bons plants du Colorado

Depuis 2000, cet Etat américain a légalisé l'usage médical du cannabis. De la culture des fleurs au commerce des produits dérivés, les business se multiplient. Une économie très profitable, y compris pour les finances locales.

La France accro à la prohibition

Publication en juin dernier à New York du rapport de la Commission mondiale sur la politique des drogues (Global Commission on Drug Policy) signé par une kyrielle de personnalités de stature mondiale qui constatent l'échec de la guerre à la drogue...

Résultats de la 25e HIGH TIMES Cannabis Cup


-

Gagnants de la High Times Cannabis Cup 2012:

Banques de Graines
INDICA
1 – Kosher Kush de Reserva Privada
2 – True OG de Elemental Seeds
3 – SFV OG Kush de Cali Connection
SATIVA
1 – Amnesia Haze de Soma’s Sacred Seeds
2 – Sour Amnesia de Hortilab
3 – Green Shack de Strain Hunters Seedbank
HYBRIDE
1 – Loud Scout de Loud Seeds
2 – Rock Star de Bonguru Seeds
3 – Rug Burn OG de Rare Dankness Seeds
HASH
1 – The Wheezy de Reserva Privada
2 – Tangerine Compound de Rare Dankness Seeds
3 – The Tangie de DNA Genetics
CBD AWARD – Lion’s Tabernacle de Cali Connection
COFFEESHOPS
NEDERHASH
1 – Lemon Crystal de the Green House Coffeeshop
2 – Grey Crystal de the Grey Area
3 – M.O.G de the Green Place
IMPORT HASH
1 – Sharkberry Cream de the Green House Coffeeshop
2 – Twizzler de the Green Place
3 – Maroc Lemon Haze de The Bushdocter
THE CANNABIS CUP
1 – Flower Bomb Kush de the Green House Coffeeshop
2 – Shoreline de the Green Place
3 – Evergrey de the Grey Area
EXPO
BEST STAND
1 – Big Buddha Seeds
2 –  Cali Connection
3 – Roor
BEST PRODUCT
1 – Big Buddha Seeds Goodie Bag de Big Buddha Seeds
2 – PUFFiT Vaporisateur de VapoShop et Discreet Vape
3 – Tiny Sister de Roor
BEST GLASS
1 – Drill Bill de Roor Glass
2 – Puk Pipe de Puk Pipe
3 – The MF Doom Borch de DNA Genetics and Hitman Glass

La légalisation du cannabis pourrait faire chuter son prix aux États-Unis



Selon les auteurs américains du livre-enquête «Marijuana Legalization : What Everyone Needs to Know», la légalisation du cannabis dans tous les États-Unis entraînerait une baisse conséquente du prix de la marijuana. «Le prix serait proche de celui du ketchup ou d'une barre chocolatée Nuts», déclarent les auteurs de l'enquête. 
Plusieurs facteurs expliquent en effet son prix élevé. «Vivante, périssable, d'une taille imposante ou bien d'un caractère sensible de par sa rareté et sa dangerosité : tous ces motifs peuvent justifier un tarif élevé. Des détails qui ne concernent pas la marijuana même s’il ne faut tout de même pas oublier que le vol dans les plantations existe. Une fois séchée, elle n’est plus périssable et son volume (comme pour les lentilles ou le blé) peut être important sans pour autant occuper beaucoup de place. Au final, le consommateur ne paye que le prix de la culture», précise Première.fr.
Pour justifier cette possible baisse, les chercheurs se sont intéressés à la culture du du chanvre au Canada, où le coût de production d’une acre (environ 4000 m2) est de 500 dollars. En admettant que la production du cannabis reviendrait à un peu plus cher, les scientifiques «estiment d'après leurs calculs que produire une livre (un peu plus de 450 grammes) de très bonne herbe coûterait 20 dollars, et seulement 5 dollars pour une herbe de qualité moyenne», précise le site. Le prix constaté actuel serait d'environ 300 dollars.
Pour le moment, seuls le Colorado et l’État de Washington ont légalisé la consommation de petites quantités de cannabis (jusqu’à 28 grammes), lors d'un référendum organisé le 7 novembre dernier, à l'occasion de l'élection présidentielle américaine

Source:NewsRing

New York Magazine : La fin de la prohibition

Dans son édition datée du 3 décembre 2012, le New York Magazine revient sur l’histoire de la drogue aux Etats-Unis, des premiers hippies installés en Californie à la toute récente légalisation du cannabis dans les Etats du Colorado et de Washington. Dans un long article intitulé "la trève de la guerre contre la drogue", l'hebdomadaire de la grosse pomme affirme que "près de la moitié des électeurs américains sont aujourd’hui favorables à la légalisation du cannabis à des fins récréatives." 

Selon le magazine, la politique répressive a échoué et les comportements des consommateurs et des autorités ont largement évolué. Des quartiers défavorisés de Baltimore jusqu’en Amérique Latine, ces changements pourraient marquer le début d'une nouvelle ère.


Source:Courrierinternational 

Colombie-Britannique : un demi-milliard $ dépensé en cannabis par année



VANCOUVER – Une nouvelle étude a chiffré les achats de marijuana des résidants de la Colombie-Britannique à environ un demi-milliard de dollars par année, et ses auteurs, en faveur de la légalisation, affirment que ceci pourrait valoir des revenus importants au gouvernement provincial.
Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Simon Fraser ont cherché à quantifier la valeur marchande de la marijuana vendue sur le marché noir.
Ils ont examiné le prix de la marijuana et des recherches qui affirment que quelque 366 000 Britanno-Colombiens font usage de la drogue pour estimer que l’industrie de la marijuana vaut entre 443 millions et 564 millions de dollars par année.
Les chercheurs ont aussi fait référence à des données de l’État de Washington, où les électeurs ont récemment donné l’aval à la légalisation de la marijuana dans un référendum. Les données suggèrent que le même nombre de fumeurs de «pot» dans cet État pourrait ainsi rapporter 2,5 milliards $ en taxes sur cinq ans.
Les chercheurs affirment que les revenus provenant de la légalisation de la marijuana pourraient être utilisés dans des programmes contre la dépendance et pour les soins de santé, à l’instar du système qui sera instauré dans l’État de Washington et au Colorado, où les électeurs ont également voté pour la légalisation de la marijuana.
Le chercheur principal, Dan Werb, a admis que la réglementation était une question délicate, mais a dit que remplacer les «pushers» par le gouvernement permettrait plus de contrôle sur les prix et sur l’accès au produit.
M. Werb et les autres chercheurs sont membres de la coalition Stop the Violence B.C. (Arrêtez la violence Colombie-Britannique), qui milite en faveur de changements aux politiques sur les drogues pour en enlever le marché aux organisations du crime organisé et réduire l’usage de la drogue en général.

Source:JournalMetro

The Happy Tree, un projet de la Fox sur la marijuana



La chaîne Fox développe un projet de série sur le mouvement américain en faveur de la légalisation de la marijuana. Un sujet d’actualité aux États-Unis, où son usage à titre récréatif a été légalisé dans deux États lors de l’élection de novembre.

Après Showtime et sa série Weeds (voir photo), la Fox s’attaque à son tour au sujet de la marijuana. La chaîne travaille sur un projet de série qui a pour cadre le mouvement en faveur de la légalisation de la marijuana. Selon le site Deadline, cette série est baptisée The Happy Tree, un projet sur lequel travaillent les anciens producteurs de la série Entourage, Rob Weiss, Mark Wahlberg et Steve Levinson.
The Happy Tree aura pour personnage principal un jeune et brillant avocat qui démissionne après une dépression nerveuse. Il s’en va chercher paix et sérénité à Venice Beach, une localité de Los Angeles réputée pour être un repaire de hippies. L’ancien avocat devient alors malgré lui le défenseur du mouvement qui milite pour la légalisation de la marijuana.
Ce projet de série trouve un écho particulier dans l’actualité. Lors de l’élection du 6 novembre dernier, trois États américains étaient appelés à se prononcer pour ou contre la légalisation de l’usage de la marijuana à titre récréatif. Le Colorado et l’État de Washington ont voté pour, à l’inverse de l’Oregon. Au même moment, l’Arkansas, le Massachusetts et le Montana devaient voter par référendum sur la consommation à visée thérapeutique, une mesure déjà autorisée dans une vingtaine d’États américains.
En 2005, la chaîne Showtime avait elle aussi lancé une série sur le sujet de la marijuana : Weeds . Cette série, diffusée par Canal+ en France, racontait l’histoire d’une mère au foyer, qui se mettait à vendre du cannabis après la mort de son mari. Weeds s’est arrêtée après une huitième saison de 13 épisodes, diffusée jusqu’à la mi-septembre 2012 aux États-Unis.
Source:ProgrammeTV

« La France du cannabis » au programme de « 5 jours à la une » sur France Info

france-info
Du Lundi au vendredi à 6h22, 7H55, 11H40, 13H25 et 22H10, France Info propose à ses auditeurs « 5 jours à la une », un rendez-vous dans lequel un fait d’actualité est décliné du lundi au vendredi  en 5 épisodes sous la forme d’une série de reportages.

Ce rendez-vous a pour objectif d’aborder l’actualité par une immersion plus en profondeur des journalistes sur le terrain. Résultat : des portraits, des témoignages, des ambiances pour appréhender l’information dans sa complexité et sa subtilité.

Plus de treize millions de Français affirment avoir déjà fumé du cannabis. Selon l'OFDT (Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies),  l'Hexagone compte 1,2 millions d'usagers réguliers. La récente polémique provoquée par le ministre de l'Éducation a relancé le débat autour de la légalisation de cette drogue réputée « douce ».  Vincent Peillon s'est en effet dit favorable à la dépénalisation du cannabis... mais qui cela concerne t-il ?

Qui sont les fumeurs de « joints » ? Dans quelle mesure ont-ils recours à l'économie parallèle ? Qui sont les fumeurs qui veulent lutter contre la gangsterisation du marché noir ? Qui sont ceux qui se soignent avec le cannabis... et ceux qui en sont malades ? Quels risques réels encourent-ils ? Rencontres, portraits et reportages signés Hélène Lam Trong.

Lundi 19 novembre
La culture à la maison. Éclairages, chambres de culture, engrais… La culture du cannabis est illégale et pourtant, tout le matériel pour faire pousser soi-même est disponible en magasins, les fameux grow-shops. Reportage chez des particuliers qui consomment leur production.

Mardi 20 novembre
La désintoxication. Considéré comme « drogue douce » par beaucoup, le cannabis peut pourtant rendre dépendant. Rencontre avec une quadragénaire qui fume depuis l’adolescence et lutte aujourd’hui pour se sevrer.

Mercredi 21 novembre
L’usage médical de la marijuana. Ils sont souffrants et les médecins leur prescrivent du cannabis à usage thérapeutique. Portrait d’une femme qui calme ses migraines en fumant de l’herbe, sur conseil de son praticien.

Jeudi 22 novembre
Les militants antiprohibitionnistes. Ils prônent une « autoproduction contrôlée » en créant des coopératives de consommateurs réguliers appelées « Cannabis Social Club ». Leur but, se fournir sans alimenter le trafic. Comment ça marche ? Et que risquent-ils ?

Vendredi 23 novembre
Des adolescents qui consomment, des parents qui s’inquiètent. Ils sont jeunes, lycéens, voire collégiens et fument des « joints ». Pourquoi consomment-ils et comment réagissent les parents, inquiets pour leur enfant ? Rencontre avec une famille et un médecin.

Source:ZappingDupaf

Le guide de l’utilisateur de cannabis… par la police de Seattle



Comme le relate le Seattle Times, l'Etat de Washington dans le nord-ouest des Etats-Unis a légalisé l'usage récréatif du cannabis. Avec le Colorado, c'est le deuxième Etat à afficher son opposition à la politique fédérale en matière de stupéfiants. A partir du 6 décembre, il sera possible pour les adultes de 21 ans et plus de posséder une once de cannabis, soit 28,35 grammes.
Face à cette évolution de la législation locale, la police de Seattle a mis en ligne un guide pratique à l'attention des utilisateurs afin de préciser ce qui va changer pour eux. Elle précise que celui-ci écrit uniquement le point de vue de la police de Seattle."La possession et la vente de marijuana reste illégale en vertu des lois fédérales, et la police de Seattle ne peut pas prévoir ou contrôler les activités d'application des autorités fédérales", indique-t-elle.
Intitulé Marijwhatnow ?le petit guide rencontre un certain succès avec plus de 30 000 likes sur Facebook, grâce, sans doute, au ton employé, plutôt éloigné du vocabulaire classique de la police, détaille The Independent.

Extraits.
Que se passe-t-il si je me fais prendre avec de la marijuana avant le 6 décembre ?Réponse de la police : Retenez votre souffle.
Où puis-je désormais acheter de l'herbe légalement ?– Le bureau de contrôle des liqueurs de l'Etat de Washington travaille à l'élaboration des règles relatives à la vente de marijuana. En attendant, la production et la distribution de marijuana non thérapeutique reste illégale.
Les officiers de police ont-ils le droit de fumer de la marijuana ?
– Jusqu'ici non. C'est encore une question très compliquée.
Que se passe-t-il si je suis arrêté, que je suis sobre, mais qu'un officier ou son ami canin renifle la super skunk que j'ai dans mon coffre ?
– Selon les lois de l'Etat, les officiers de police doivent avoir des raisons précises de fouiller un conteneur fermé. Chaque cas est différent, mais l'odeur d'herbe ne saurait être une raison suffisante pour fouiller un véhicule.

Preuve supplémentaire de l'humour des policiers de Seattle le post se conclut sur un extrait du Seigneur des anneaux dans lequel Bilbo Baggins savoure la meilleure herbe de Southfarthing…

Source:Seattle via LeMonde

SoftSecrets : La sixième édition de l'année 2012 est sortie


SoftSecrets : La sixième édition de l'année est sortie 

Au sommaire : 


-Les news .
-Culture outdoor attention au Hélicos .
-La photos du mois . 
-Les origines de la culture .
-Oaxacan , Angolas Red et Red Lebanon  
-Visite d'un cannabis club de première classe 
-Riké ( chanteur ) 
-Les French Breeders sortent de l'ombre  
-Growmed 2013 : le salon de référence en Europe sur le cannabis à usage thérapeutique
-Cannabis et Santé mentale 
 .

Ce dealer de Brooklyn qui vend de la marijuana pour aider les victimes de l'ouragan Sandy

Dealer Marijuana Sandy


INSOLITE - La marijuana n'aide pas les victimes de l'ouragan Sandy. L'argent de la marijuana oui. Selon nos confrères du HuffPost crime, la semaine dernière un dealer new-yorkais - appelons-le Dealer de Brooklyn - se serait reconverti dans le caritatif. Il vend toujours de l'herbe, et se sert de ses bénéfices pour venir en aide aux victimes de l'ouragan.
Selon nos confrères, la démarche de l'homme, qui a témoigné sous couvert d'anonymat, est très sérieuse. L'argent va aux victime des Rockaways, un quartier du Queen's dévasté par Sandy, où certains habitants n'ont toujours pas accès à l'électricité. À ce jour, il aurait déjà recueilli plus de 700 dollars pour leur venir en aide.
"Peut-être bien qu'au Rockaways il y a des gens qui voudraient acheter de la marijuana, mais cela ne va pas les aider à trouver de quoi s'habiller, ni à se nourrir", a-t-il expliqué. "Pour les aider, j'avais besoin de transformer l'argent que je gagnais en quelque chose de concret que je pourrais partager avec eux."
Got weed?
Le HuffPost Crime raconte que le jeune homme diplômé a pris cette initiative après s'être rendu compte des dégâts provoqués par l'ouragan à Breezy Point, où quatre-vingt maisons ont été inondées ou incendiées. Lundi dernier, il a donc prévenu toute sa clientèle qu'une partie de ses bénéfices irait aux victimes. Il n'en fallait pas plus pour que son téléphone se mette à sonner.
Depuis, le HuffPost Crime a confirmé qu'il a acheté une cinquantaine de couvertures en laine pour les résidents privés d'électricité. Au total, il aurait récolté 1400 dollars en quelques jours, dont 700 serviront à fournir repas chauds, couches, eau potable et autres biens de première nécessité pour les habitants de la péninsule de Rockaway. Ce qui ne l'a pas empêché de garder un peu d'argent de côté.
Vocation
"Oui, j'ai gagné un peu plus d'argent que d'habitude", a-t-il affirmé, "mais mes clients feraient de toute façon le plein d'herbe". "Avant, je faisais ce travail sans me poser de question, maintenant, j'ai l'impression qu'il a un sens... Je ne fais pas ce que je fais pour m'enrichir ou me retrouver à la tête d'un cartel. J'essaye d'aider, c'est ça mon boulot".
L'altruisme du Dealer de Brooklyn ne s'arrête pas là. À plusieurs reprises, il aurait enfilé ses bottes pour donner un coup de main, aider au transport d'articles de premier secours (légaux) dans le sud de Brooklyn et dans le Queens. Qui a dit que les Américains étaient selfish?
Source : HuffingtonPost

Le Syndrome de Gilles de la Tourette et le Cannabis


L'émission allemande Planetopia s'est intéressé à Billy Wieschollek, un homme atteint de la maladie de Gilles de la Tourette qui arrive à calmer ses pulsions et crises en fumant du cannabis. 

Des procureurs américains interrompent des poursuites pour cannabis




Les procureurs de l'Etat de Washington vont interrompre les poursuites pour possession de cannabis. Leur décision fait suite à la légalisation de la consommation récréative approuvée lors d'un référendum mardi passé.

L'Etat de Washington et le Colorado sont depuis mardi les premiers Etats américains à dépénaliser la possession de cannabis à des fins récréatives dans la limite d'une once (28,34 grammes).
Dans l'Etat de Washington, où le "oui" l'a emporté par 55% des voix, la mesure entrera en vigueur le mois prochain. Les procureurs des comtés de King et Pierce ont annoncé qu'ils renonçaient sans attendre aux 225 procédures en cours pour détention de cannabis.

"Le peuple s'est exprimé avec force sur l'initiative 502, et il semble que cela n'aurait aucun sens de continuer les procédures en cours pour un comportement qui sera légal dans quelques semaines", a expliqué Dan Satterberg, procureur du King County.

Au niveau fédéral, où la marijuana est classée substance narcotique illégale, le département de la Justice n'a pas encore réagi à l'issue des référendums de l'Etat de Washington et du Colorado. L'usage médical de la marijuana est légalisé dans 17 Etats, dont le Colorado et Washington, ainsi que dans le district fédéral de Columbia.

Le Colorado légalise l'usage récréatif du cannabis par référendum


Le Colorado est le premier Etat américain à légaliser l'usage de la marijuana à titre récréatif. Au niveau fédéral, la marijuana est considérée comme une substance illicite et dangereuse.

Le Colorado, dans l'ouest des Etats-Unis, est devenu mardi 6 novembre le premier Etat américain à légaliser, par voie référendaire, la consommation de cannabis à des fins récréatives, selon les estimations des médias américains.

Selon le quotidien Denver Post, la proposition a été approuvée par 52,7 % des votants, contre 47,3 % s'y opposant (sur plus de 50 % des bulletins dépouillés), tandis que CNN et NBC donnaient 53 % des suffrages aux défenseurs de la proposition (sur plus de 50 % des bulletins dépouillés).
De nombreux Etats américains autorisent la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative.

LÉGALISATION "MÉDICALE" DANS L'ARKANSAS ET LE MONTANA

Deux autres Etats ont soumis mardi à référendum la consommation de cannabis à des fins récréatives : l'Etat de Washington (nord-ouest), qui l'aurait également adoptée, et l'Oregon (nord-ouest), qui l'aurait rejetée, selon des résultats provisoires.
Deux Etats, l'Arkansas (centre) et le Montana (nord-ouest), devaient quant à eux se prononcer sur la légalisation de la marijuana dans un contexte médical.
Pas moins de 172 référendums étaient proposés au vote des électeurs américains mardi, en même temps que le scrutin présidentiel. Le 6 novembre, des milliers d'élections se tiennent simultanément dans tous les Etats-Unis – d'envergure nationale, comme le scrutin présidentiel ou l'élection de membres du Congrès, ou au niveau local, dans les Etats et les villes, avec l'élection des maires de San Diego, Honolulu ou Portland.

Source:Lemonde

En Uruguay, l'état va proposer du cannabis moins cher et de meilleure qualité

Un plant de cannabis


Fumeux ? Pas si sûr. La marijuana vendue sous contrôle du gouvernement en Uruguay, où le Parlement étudie une loi sur la régulation du marché de la drogue, sera de meilleure qualité et au même prix que celle vendue illégalement aujourd'hui, selon le directeur du Conseil national des drogues. 


Coupée avec n'importe quoi


"Aujourd'hui, la marijuana qui est consommée en provenance du marché noir (...) arrive mélangée avec des substances qui ne sont pas nécessairement de la marijuana" ou contient "des parties de la plante qui ne sont pas destinées à la consommation, comme les feuilles, les tiges ou autre. Ce que l'Etat va fournir est une substance de qualité supérieure à celle-ci", a affirmé lundi devant la presse Julio Calzada. 


"Au marché noir, aujourd'hui, 25 grammes de marijuana valent 500 pesos (25 dollars)", a également affirmé le responsable. 


A l'issue de séances de travail avec des "experts internationaux et d'autres acteurs" locaux, il a été déterminé que le prix de "la substance dont pourra disposer l'Etat pour la distribuer de manière légale ne sera pas éloigné de cette moyenne". 


40 grammes par mois


Un projet de loi visant notamment à faire réguler par l'Etat la production et la vente de marijuana a été déposé début août devant le Parlement. L'unique article de ce projet de loi ne précise pas quelles seraient les modalités d'application du texte. Le législateur envisage également d'autoriser la culture de cannabis destiné à la consommation personnelle. 


Selon la presse locale, chaque consommateur disposerait d'une carte personnelle anonyme à code barre qui lui donnerait droit à 40 grammes de cannabis chaque mois. De cette façon, le gouvernement éviterait d'enregistrer les consommateurs, comme cela avait été initialement évoqué.  "Ce serait un document anonyme, sans photo et sans le nom du détenteur, qui servira pour contrôler la consommation", a expliqué M. Calzada au quotidien La Republica. 


Le projet du gouvernement a pour but de lutter contre la violence générée par la consommation et le trafic croissant de "pasta base", un dérivé bon marché de la cocaïne aux effets dévastateurs sur les consommateurs. 


Aujourd'hui, la consommation et la détention pour l'usage personnel de cannabis ne sont pas pénalisées en Uruguay, mais la commercialisation et la culture sont interdites. On estime qu'environ 20.000 personnes consomment régulièrement de la marijuana dans ce petit pays de 3,2 millions d'habitants. 

Source:RTL

Insolite : ces phares de Porsche volés pour cultiver du cannabis


Dans le genre fait divers mystérieux, cette histoire néerlandaise en tient une couche. Si vous roulez en Porsche là-bas, mieux vaut la laisser dormir dans un garage.
Au cours de la semaine dernière, pas moins de 20 propriétaires de Porsche Panamera et Cayenne ont déclaré un vol dans la région d'Amsterdan. Pas un vol de leur automobile au grand complet, simplement des optiques avant du véhicule.

Quel pourrait donc être l'intérêt de voler cette partie précise de l'auto en oubliant les jantes et le reste qui sont tout autant intéressants à revendre sur le marché clandestin ? La police locale a sa petite idée.

La police d'Amsterdam a en effet officiellement émis l'hypothèse que ces vols pourraient être motivés par l'efficacité de ces ampoules Porsche au xénon dans la culture du cannabis, toujours en vente autorisée dans le pays.

Les voleurs s'en serviraient ainsi pour leur culture privée en branchant les optiques sur le secteur. Mais pourquoi que des phares Porsche ? Des ampoules du même genre de chez BMW, Mercedes ou Audi ne fonctionneraient-elles pas aussi bien ? Qu'en est-il des LED de dernière génération ? Mystère...

Via Jalopnik

Source:Turbo

Cannabis thérapeutique : « mes parents ont dû accepter ma manière de me soigner »

Des centaines de malades atteints de pathologies lourdes consomment du cannabis pour se soigner. Alors que cette pratique semble leur apporter un réel soulagement, elle demeure illégale en France, où elle souffre de l’amalgame avec le débat sur les drogues. Témoignages.
On diagnostique à Nadine une anorexie infantile à l’âge de quatre ans. Quarante ans plus tard, celle que tout le monde appelle Nad souffre toujours de cette maladie. Cette habitante de l’agglomération lyonnaise raconte son parcours, émaillé de tentatives de suicides, de séjours en hôpital psychiatrique et d’antidépresseurs.
« Entre 18 et 22 ans, je me baladais avec deux sacs de médocs », se souvient-elle, « j’avais un planning, je devais en prendre toutes les deux heures. »
Arrivée à la fac, elle découvre le cannabis, « par des amis ». Très vite, elle note un changement :
« Je m’aperçois que je mange, que j’ai de l’appétit et que je dors bien. »
Elle arrête alors de prendre ses médicaments. Un arrêt qui entraîne ce qu’elle appelle « une dépendance dure », entraînant crises de tétanie et spasmophilie.
« On parle toujours des effets secondaires du cannabis sur le psychisme », dit-elle, mais très rarement de ceux des médicaments sur notre organisme. »
D’après elle, fumer lui permet de gagner quatre à cinq kilogrammes, le cannabis stimulant l’appétit. Avec 43 kg pour 1,69 m, Nad reste malgré tout très fragile :
« Je ne peux pas me permettre de perdre du poids. Je fume en moyenne un joint par soir, ça me maintient au dessus des quarante kilos. »
Une fumée « miraculeuse » ?
« A entendre les patients, c’est à la limite du miracle », s’enthousiasme Sébastien Béguerie, co-fondateur de l’Union Francophone pour les Cannabinoïdes en Médecine (UFCM), qui organisait une conférence au Parlement Européen le 19 octobre dernier sur le sujet. Pour lui, pas de doute, les vertus médicales du cannabis sont immenses :
« Nous avons le témoignage d’une personne en Italie. Elle était en fauteuil roulant. Après six mois de traitement au Sativex [un médicament à base de cannabinoïde, une substance présente dans le cannabis, ndlr] elle a retrouvé l’usage de ses jambes. Elle a envoyé une lettre au Vatican pour leur faire part de ce « miracle », mais ce dernier lui a répondu qu’il ne s’agissait que de l’effet d’une plante et non d’une intervention divine ! »
Bien qu’il n’existe pas de consensus médical sur le sujet, de nombreuses propriétés thérapeutiques sont prêtées au cannabis. Il serait utilisé dans le traitement de maladies comme la sclérose en plaques ou la maladie de Charcot. Il aiderait également à traiter les effets secondaires d’une chimiothérapie ou des traitements contre le sida.
Plus généralement, il ferait office de décontractant musculaire, d’anti-douleur ou d’anti vomitif. En juin 2011, le rapport Vaillant attribuait aux cannabinoïdes « un large spectre d’applications thérapeutiques », et regrettait « la criminalisation » de cette pratique en France, rappelant que de nombreux pays comme les Pays Bas, l’Allemagne, Israël ou une quinzaine d’Etats des Etats-Unis autorisaient la prescription de cannabis.
Médical ou non, la production l’utilisation ou la vente de cannabis en France demeurent en effet illégales, en vertu de la loi du 31 décembre 1970  sur les stupéfiants. Une interdiction qui n’empêche pas un grand nombre de malades de se soigner par ce biais.
« Je peux faire des mouvements qui m’étaient inaccessibles »
Comme Nad, Raph a lui aussi une longue expérience du cannabis thérapeutique. « J’ai fumé dès l’âge de 18 ans, avec des potes », explique cet homme à l’air adolescent, malgré ses 46 ans. A vingt ans, tandis qu’il fête son anniversaire, un jeu qui tourne mal et une chute : la moelle épinière de Raph est touchée, entraînant une tétraplégie.
Désormais en fauteuil roulant, il entend parler des propriétés médicales du cannabis au centre de rééducation où il réside les années suivant son accident :
« Chez les tétraplégiques, l’énergie s’accumule dans les muscles et provoque des courbatures et des douleurs très gênantes qui réduisent la mobilité. Dès que j’ai fumé, j’ai constaté que j’étais beaucoup plus détendu et que je pouvais faire des mouvements qui m’étaient impossibles autrement ».
Véritable encyclopédie du cannabis, de son histoire et de son utilisation, Raph stocke patiemment sur son ordinateur des centaines de données sur le sujet. Avec un objectif : « Permettre au public d’accéder à ces informations, souvent difficiles à trouver ».
Via Internet, il recueille également des témoignages d’autres patients. « J’ai même reçu un mail d’une femme de 75 ans qui se soignait par le cannabis », s’amuse-t-il.
« La plupart des patients fument seuls »
S’ils se soignent avec le même produit, Nad et Raph n’ont pas les mêmes habitudes. La première fume essentiellement chez elle, seule ou avec son compagnon atteint de la maladie de Crohn. Celui-ci fume aussi, pour apaiser les douleurs causées par cette maladie inflammatoire touchant les intestins. En moyenne, le couple consomme « environ 40g de cannabis » par mois, estime Nad.
De sa jeunesse, Raph a conservé le côté festif du joint. « Je préfère fumer peu, environ 2 grammes par mois, mais avec d’autres personnes », précise-t-il. Presque une exception car, selon lui, « la plupart des patients fument seuls, par peur de la loi ».
« Du coup, certaines personnes qui pourraient bénéficier de ce genre de traitement n’en entendent même pas parler. »
Lui-même s’est longtemps heurté à l’incompréhension de sa famille :
«Mes parents ont dû accepter ma manière de me soigner, cela demande du temps et surtout beaucoup de dialogue ».
Nad aussi a eu du mal à expliquer qu’elle ne fumait pas que par plaisir :
« Ma mère pensait que le cannabis était hautement hallucinogène, quelque chose comme le LSD. Il a fallu que je lui explique tout en détails ».
Des autorisations délivrées au compte-goutte
Deux usages du cannabis, mais un même constat pour ces deux personnes : « l’absurdité de la loi ». Le système français est l’un des plus stricts en la matière. Plusieurs médicaments à base de cannabinoïdes existent et sont produits et commercialisés hors de France, aux Pays-Bas, ou en Suisse par exemple. Se présentant sous forme de spray (Sativex), de pilule (Marinol) ou de fleur sèche à consommer par vaporisation afin d’éviter la combustion du joint (Bedrocan), chacun d’entre eux possède des propriétés différentes.
« Le Marinol est composé de THC de synthèse (molécule présente dans le cannabis, ndlr), ce qui le rapproche plus d’un psychotrope», détaille ainsi Sébastien Béguerie. Le Bedrocan ou le Sativex n’auraient, à l’inverse, beaucoup moins d’effets sur le psychisme.
Autant de substances accessibles sous certaines conditions chez nos voisins mais considérées comme des drogues sur le territoire français. La seule solution possible pour un malade français : obtenir une Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) auprès de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), afin d’utiliser un médicament n’ayant pas encore reçu d’autorisation de mise sur le marché.
En pratique l’ANSM ne délivre ces autorisations qu’au compte-gouttes, la plupart du temps pour des patients en phase terminale. Ainsi, selon l’ANSM, seulement 100 ATU sur le Marinol avaient été accordées en 2011, contre 45 refusées.
La peur d’un « cheval de Troie »
Pour la majeure partie des utilisateurs de cannabis thérapeutique, la consommation est donc illégale. Certains médecins délivrent néanmoins des ordonnances sur ces médicaments, afin que les malades aillent les chercher à l’étranger. « En Hollande, un malade français peut se procurer un médicament à base de cannabinoïde dans une pharmacie, avant de se le faire confisquer ou de recevoir une amende en rentrant en France », déplore Sébastien Béguerie.
D’après le coordinateur de l’UFCM, la méfiance hexagonale à l’égard du cannabis thérapeutique s’explique en partie par la crainte que cette pratique ne soit en réalité qu’un « cheval de Troie », masquant en réalité une consommation récréative de cannabis. Pour dissocier le cannabis médicinal de son « cousin festif », les laboratoires pharmaceutiques s’efforcent donc de réduire au maximum ses effets secondaires hallucinogènes ou euphorisants :
« Moins les médicaments posséderons d’effets psychiques, moins ils seront rattachés aux drogues et plus leur usage sera autorisé. »
Les médecins « très fermés sur cette question »
En juin dernier, quelques jours après les propos de Cécile Duflot sur la dépénalisation, le député PS Daniel Vaillant affirmait vouloir relancer le débat en faveur du cannabis thérapeutique. Un pas dans la bonne direction de l’avis des associations. Puis la pagaille engendrée par Vincent Peillon qui a tenté de remettre le débat sur le tapis, avant d’être rappelé à l’ordre, a semblé clore la discussion.
Mais en réalité, les associations attendent beaucoup plus du corps médical que des hommes politiques.
« Les médecins sont très fermés sur cette question », regrette Sébastien Béguerie :
« Quand j’entends certains pharmaciens déclarer qu’ils refusent de vendre des barrettes de cannabis, je suis sidéré. Ils ne sont pas du tout informés sur le sujet. Il faudrait une remise en question globale de la pratique médicale pour avancer dans ce domaine ».
Mais pour rendre ce changement effectif, les propositions diffèrent. Nad et Raph opteraient ainsi pour la mise en place de sortes de « cannabis social clubs », sur le modèle espagnol. Des associations dans lesquelles les malades pourraient produire de quoi répondre à leurs besoins.
A l’inverse, Sébastien Béguerie souhaiterait que des départements de thérapies par cannabinoïdes soient créés au sein des CHU, afin que les patients soient suivis au quotidien par les hôpitaux, « comme pour les traitements à base d’opiacés comme la morphine ».
Quelles que soient leurs attentes, tous espèrent un changement de législation dans les prochaines années, ce à quoi François Hollande semble déjà avoir répondu par non.
Source:Rue89