Le président du Guatemala appelle à la légalisation de toutes les drogues

eMarrakech : Le général Otto Perez, élu au début de l’année, a dit vouloir prendre exemple sur le tabagisme et l’alcoolisme, non prohibés par le droit international malgré leur néfasteté pour la santé.



Le président du Guatemala s’est prononcé pour une dépénalisation complète de toute les drogues, Cocaïne et Cannabis comprit.

A travers une tribune publiée dans le quotidien britannique The Guardian, Otto Perez a revendiqué la légalisation des drogues comme solution au torrent de violence se déferlant sur son pays et avec, la sou région.
  
«Impossible de mettre fin au marché de la drogue, mais il est certainement possible de le réguler, comme nous avons pu le faire pour l'alcool ou le tabac » plaide le général guatémaltèque, appelant à «abandonner toute position idéologique - que ce soit celle de la prohibition ou de la libéralisation - et lancer un vaste dialogue international basé sur une approche pragmatique : la régulation du marché de la drogue ».

«le fait que les drogues sont mauvaises pour la santé n'est pas une raison suffisante pour les interdire…Tout le monde sait que l'alcoolisme ou le tabagisme font plusieurs milliers de morts chaque année dans le monde…Personne n'a jamais proposé d'interdire les plantations de sucre de canne, de pommes de terre ou d'orge, même si elles servent à la production de rhum, de vodka et de bière» argumente il.

Le président propose ainsi que «la consommation, la production et le trafic de drogue se fassent sous régulation internationale, ce qui signifierait que la consommation et la production devraient être légalisés, encadrée et conditionnée par une loi internationale».

La décriminalisation du trafic de drogue est passible, selon le président, d’étouffer les cartels qui se retrouveront en pleine concurrence avec des réseaux de distribution parfaitement légaux et profitant des avantages et facilités de l’économie formelle.

A noter que la proposition du chef de l’Etat latino américain a essuyé, aussitôt annoncée, un refus catégorique de la part des Etats-Unis et de la Grande Bretagne ainsi que de la Russie.

Source:emarrakech

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