Les consommateurs de drogues en Slovaquie


Le nombre de consommateurs de cannabis en Slovaquie marque une tendance à la baisse. Selon le directeur du Centre pour le traitement des dépendances à la drogue et le spécialiste du Ministère de la santé en charge du traitement de la dépendance à la drogue Monsieur Ľubomír Okruhlica, auteur de cette communication à la presse lors d’une récente conférence, la raison de cette évolution est principalement le viellissement de la population. De plus, il est typique chez les consommateurs de cannabis âgés de 17 – 18 ans de constater une réduction de la consommation progressive de cette drogue après avoir atteint l´âge de 20 ans. Dans le cadre d´un contexte socioculturel, la tendance est pour beaucoup d´entre eux d’une consommation occasionnelle ou ils remplacent la consommation du cannabis par celle de l´alcool. Par contre, le nombre de ceux qui s´adonnent au cannbis tout au long de leur vie est très restreint. Selon Ľubomír Okruhlica, la principale raison de la montée de la consommation du cannabis il y a quelques années était une question de mode. « Tout ce qui est nouveau devient facilement très populaire, les gens ont tendance à l´essayer, puis ça se stabilise à un certain niveau. L´évolution démographique de notre société apportera la diminution de la consommation du cannabis », a-t-il déclaré. Affaire de mode était également une consommation en croissance de l´héroïne dans les années 90 du siècle dernier. À cette époque, il s´agissait d´une sorte d´épidemie que les addictologues ont eu beaucoup de mal à contenir.

Actuellement, selon Ľubomír Okruhlica, il y a un tout petit nombre de personnes dépendantes de l´héroïne, cette drogue est vraiment celle des exclus de la société, des marginaux. En dépit de la baisse considérable de la consommation de cette drogue, elle reste l´une des plus fréquentes en termes de dépendance et des cas traités. C´est essentiellement au cours des six dernières années que la situation s´est stabilisée en ce qui concerne l´héroïne, mais parrallèlement le nombre de personnes dépendantes d’autres drogues s´est accru. C´est le cas de la cocaïne où la situation se présente de manière différente dans la mesure où la période de latence est plus longue et que sa consommation s’étend sur une durée plus longue avant que la personne se rende compte avoir besoin d´une assistance médicale et une psychotérapie appropriée. Ľubomír Okruglica a confirmé le fait que la cocaïne de par son prix élevé, reste la drogue des riches. Cependant, avec la hausse du niveau de vie de certains Slovaques, les spécialistes ont enregistré une augmentation du nombre de personnes dépendantes.


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